Marx: la formation du concept de force de travail: (l'économie politique et sa critique)
In: Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté no 971
In: Série Agon no 34
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In: Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté no 971
In: Série Agon no 34
In: La Pensée, Band 415, Heft 3, S. 89-100
Cette correspondance offre une contribution importante à la connaissance des débats qui traversent la pensée marxiste en France au cours de la deuxième moitié du xx e siècle. À travers la question de la psychologie se trouvent en jeu les divergences fondamentales entre les deux philosophes. Dès le début de leur relation amicale apparaissent entre eux des divergences non explicitées au sujet de la psychologie, mais après un rapprochement temporaire et superficiel (en 1967), les oppositions théoriques se verront clairement formulées.
In: La Pensée, Band 412, Heft 4, S. 132-135
In: La Pensée, Band 410, Heft 2, S. 61-71
Henri Lefebvre se proposait de « parachever la critique de tout État chez Marx par une théorie de l'État qui n'est pas dans Marx », dans son ouvrage De l'État (1976-1978) il avance à cet effet le concept de « mode de production étatique ». L'article s'attache d'abord au contenu de cette théorie pour ensuite en préciser l'inadéquation à la réalité des sociétés modernes, dès l'époque de son élaboration. Il s'agit pour finir d'éclairer les bases théoriques à partir desquelles H. Lefebvre a été conduit à ses développements originaux.
In: La Pensée, Band 406, Heft 2, S. 133-145
Partant de la nécessité de rectifier, de dépasser les incertitudes, les insuffisances du Capital , J. Bidet a élaboré, durant les trente dernières années, une ambitieuse théorie générale de la modernité, un « métamarxisme ». Le pivot de cette tentative de « reconstruction » est constitué par la catégorie originale de « métastructure ». Cette catégorie s'appuie sur le couple marché/organisation (emprunté à Marx), toutefois elle se trouve définie, développée dans le cadre de la philosophie politique contractualiste et du paradigme langagier. Mais, à travers cette entreprise théorique de « refondation du marxisme » qui assigne au langage un rôle déterminant, s'évanouissent la portée et la signification du matérialisme marxien.
In: La Pensée, Band 400, Heft 4, S. 96-110
Turgot est généralement considéré comme un physiocrate marginal, moins dogmatique que les autres membres de l'école, plus attentif à l'importance du commerce et de l'industrie. En effet, il reprend explicitement les thèses fondamentales de Quesnay : productivité exclusive de l'agriculture, impôt territorial unique. Toutefois une lecture attentive de ses textes montre qu'à travers sa théorie du profit et son appréhension de la structure sociale, de fait il sape radicalement la doctrine physiocratique. Il apparaît alors comme celui qui saisit le plus clairement le mouvement qui marque le siècle, il annonce la domination du capital.
In: La Pensée, Band 397, Heft 1, S. 145-146
In: La Pensée, Band 396, Heft 4, S. 97-108
De La Sainte Famille à Misère de la Philosophie l'appréciation marxienne concernant Proudhon change radicalement ; les commentateurs insistant souvent sur la virulence de Marx à l'encontre de Proudhon dans ce dernier ouvrage. Or, étant donné la faible consistance théorique de l'ouvrage de Proudhon, Système des contradictions économiques ou Philosophie de la misère , l'importance intrinsèque de Misère de la philosophie ne réside pas dans ses critiques du discours proudhonien, de ses incohérences, mais dans l'exposé du développement de la pensée marxienne en 1847, de ses acquis et de ses limites. À la rupture constituée par L'Idéologie allemande fait écho, concernant plus spécifiquement l'économie politique, Misère de la Philosophie où Marx loin encore de disposer de ses concepts propres (force de travail, survaleur, travail abstrait) fait siennes les analyses ricardiennes tout en soupçonnant leurs limites toutefois il explicite déjà le principe fondamental de sa critique ultérieure de l'économie politique.
In: La Pensée, Band 394, Heft 2, S. 100-110
Le Livre IV du Capital devait être consacré à l'histoire de l'économie politique. Malheureusement, les manuscrits édités sous le titre Théories sur la plus-value ne peuvent être considérés véritablement comme une histoire de l'économie politique, en revanche ils nous permettent d'entrevoir Marx dans son laboratoire théorique. L'analyse des doctrines économiques, de leurs limites, constitue essentiellement pour lui le moyen de préciser et de mettre à l'épreuve les concepts et les thèses acquis précédemment, dans les Grundrisse et la Contribution . À travers cette confrontation avec ses prédécesseurs il vérifie la consistance, la portée théorique de son analyse du capitalisme.
In: La Pensée, Band 389, Heft 1, S. 53-65
Concept cardinal de la théorie marxienne, le concept de force de travail n'apparaît pas d'emblée, ne résulte pas de quelque intuition singulière. Marx ne parvient à sa formulation adéquate qu'au terme d'un long travail hésitant d'appropriation critique de l'économie politique classique. Ce procès théorique est manifeste principalement dans les Grundrisse .
In: La Pensée, Band 381, Heft 1, S. 144-145
In: La Pensée, Band 379, Heft 3, S. 47-57
Thompson (1775-1833) a joué un rôle important dans les débuts du mouvement ouvrier anglais : il était, avec Owen, l'un des dirigeants du mouvement coopératif. Il fait partie des économistes socialistes évoqués par Marx ; plus, il est même pour certains « le véritable inventeur du concept de survaleur ». L'article présente les grandes lignes de sa critique de l'économie politique avant d'envisager la pertinence de ce jugement ainsi que le silence de Marx à ce propos.
In: La Pensée, Band 378, Heft 2, S. 81-94
Parmi les économistes socialistes anglais, Marx accorde une importance particulière à T. Hodgskin (1787-1869), à ses deux ouvrages : Défense du travail contre les prétentions du capital et Économie politique populaire . L'article s'attache dans un premier temps à la critique de l'économie politique classique développée par Hodgskin du point de vue des travailleurs, à sa dénonciation de l'antagonisme entre capitalistes et ouvriers ; mais il souligne également les limites de cette violente critique. Dans la seconde partie l'article envisage la lecture d'Hodgskin effectuée par Marx, plus particulièrement dans les Théories sur la plus-value .